
Voici comment parler à un gauchiste!
évites de me bourrer le mou avec ses fadaises! on connait la chanson, t’as fait une manif’ une fois et tu claironnes que t’es un anarchiste! je vais pas te causer du système car tu vas te prendre pour un accordéoniste! et puis, on oit bien ce que sont devenus les mai soixante-huitard ,des bourgeois libertins et démagos qui se prennent pour des De Gaulle du 3eme millénaire
Les rebelles à temps partiel. Des pancartes une fois par mois, mais jamais avant midi. Anarchiste Netflixé, bavant sur des documentaires depuis un canapé en simili-cuir. Et toi, ça ne te dérange pas, cette odeur d’hypocrisie?
Révolutionnaire à deux balles « Mediapart », mais qui passe sa vie à Amazonner des gadgets inutiles. T’as troqué Che Guevara pour un tote bag « éthique ». Manif’ par-ci, selfie par-là, et direct retour au brunch dominical. T’es pas un militant, t’es une campagne publicitaire.
Boycott des grosses boîtes sauf quand il y a des soldes. Rouler en SUV bio, c’est censé annuler les émissions de CO2? Bali pour « recharger les batteries », et des selfies à la piscine. Conscience écolo emballée dans du kraft recyclable. Bravo.
Tu parles fort. Mais t’agis mollement. Gueuler sur les riches tout en buvant ta tripel karmeliet importée. Les sneakers éthiques, ça s’use à marcher, pas vrai? T’as la gueule d’un ambassadeur pour une marque de smoothies à 10 balles : « La révolte douce ».
Les soixante-huitards. Rois de l’immobilier, amoureux du yoga tantrique à 3 000 euros la semaine. « Vous, les jeunes, vous êtes mous! » disent-ils en préchauffant leur plancha sur une terrasse avec une vue splendide. Sartre en citation, plus-values en réalité.
Les climato-moralistes. Toujours le doigt levé, à pointer les coupables depuis leur balcon chauffé. « Sauvez la planète! », crient-ils, en scrollant TikTok sur un smartphone venu d’une usine à charbon. Le réchauffement climatique, c’est grave, mais pas assez pour leur faire lâcher leur vol Ryanair. Hypocrisie 100% compensée carbone, avec un badge de « bon citoyen » en prime.
Les gauchistes, c’est pareil. « Justice sociale » sur toutes les banderoles, mais à table, ça commande du bio hors de prix pendant que ça sermonne le voisin qui mange un kebab. Le discours sur l’égalité, ça s’arrête à leurs portes blindées dans les beaux quartiers. Lutter contre le patriarcat, mais jamais contre le privilège de leur propre confort. « Lutter », c’est facile quand la guerre est théorique.
Et parlons féminisme. Des slogans calibrés pour Twitter, des hashtags à rallonge, et toujours une croisade contre le mâle blanc hétéro. Mais quand il s’agit de payer l’addition ou de tenir une porte, retour au patriarcat pour plus de commodité. Les féministes « en colère », mais qui passent plus de temps à choisir leur filtre Instagram qu’à comprendre leurs propres contradictions.
Les marxistes, ces reliques des luttes d’époque, toujours à ressasser les mêmes vieilles rengaines comme un vinyle rayé. « Abattons le capitalisme ! », proclament-ils, en sirotant des lattés dans un café bio à 7 euros. Ils fantasment une révolution prolétaire depuis leurs claviers dernier cri, produits par la sueur ouvrière qu’ils prétendent défendre. Et leurs « cercles de lecture »? Des réunions où ils se félicitent entre eux d’avoir compris Marx mieux que Marx lui-même.Karl Marx, ce prophète de la lutte des classes qui a fini en idole de salon pour bobos en manque de rébellion. Il a pondu Le Capital, un pavé que ses propres adeptes n’ont jamais lu en entier, mais qu’ils brandissent comme une Bible du prolétariat—prolétariat qu’ils ne croisent que sur Wikipédia. Karl Marx, ce prophète de la lutte des classes qui a fini en idole de salon pour bobos en manque de rébellion. Il a pondu Le Capital, un pavé que ses propres adeptes n’ont jamais lu en entier, mais qu’ils brandissent comme une Bible du prolétariat.L’homme qui voulait abolir la propriété privée, mais qui vivait aux crochets d’Engels, un riche héritier du textile. Grand théoricien de la misère ouvrière, mais jamais foutu de garder un vrai boulot. Il prêchait la fin du capitalisme depuis son bureau à la British Library, bien au chaud pendant que d’autres trimaient pour survivre.